Comment on a sacrifié les classes populaires ?
Dans ce nouvel essai, C.Guilluy, auteur de Fractures françaises en 2010, analyse cette fois les effets socio-territoriaux et politiques de la métropolisation. Elle sacrifie les classes populaires qui sont reléguées dans la France périphérique, celle des banlieues certes, mais surtout celle des espaces ruraux périurbains.
Mais les premiers signes d’une reterritorialisation au Village apparaissent, selon des modalités diverses, à base d’autochtonie. Une interpellation pour tous les partis politiques qui doivent se recomposer ou mourir. Un essai qui contribue à éclairer cette France populaire des invisibles et des sacrifiés de la métropolisation.
Christophe Guilluy est géographe. Il est l'auteur, avec Christophe Noyé, de l'Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2004) et d'un premier essai remarqué, Fractures françaises (Champs-Flammarion, 2013).
Mais les premiers signes d’une reterritorialisation au Village apparaissent, selon des modalités diverses, à base d’autochtonie. Une interpellation pour tous les partis politiques qui doivent se recomposer ou mourir. Un essai qui contribue à éclairer cette France populaire des invisibles et des sacrifiés de la métropolisation.
Christophe Guilluy est géographe. Il est l'auteur, avec Christophe Noyé, de l'Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2004) et d'un premier essai remarqué, Fractures françaises (Champs-Flammarion, 2013).
Dans ce nouvel essai polémique
et percutant, Christophe Guilluy dresse un diagnostic sans complaisance de
notre pays, et esquisse les contours d'une contre-société à venir...
Désormais, deux France s'ignorent et se font face : la
France des métropoles, brillante vitrine de la mondialisation heureuse, où
cohabitent cadres et immigrés, et la France périphérique des petites et
moyennes villes, des zones rurales éloignées des bassins d'emplois les plus
dynamiques. De cette dernière, qui concentre 60 % de la population française,
personne ne parle jamais. Laissée pour compte, volontiers méprisée, cette
France-là est désormais associée à la précarité sociale et au vote Front
national.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Pourquoi a-t-on sacrifié les classes populaires sur l'autel d'une
mondialisation volontiers communautariste et inégalitaire, aux antipodes des
valeurs dont se réclame la classe politique ? Comment cette France populaire
peut-elle changer la donne, et regagner la place qui est la sienne, la première
?
Christophe Guilluy, La France Périphérique, Comment on a
sacrifié les classes populaires
Ed. Flammarion, septembre
2014, 18 €.
Pour lire une analyse plus poussée
_________________________________________________ Egalement publié dans les Nouvelles de Loire Atlantique, n°986 du 23 octobre 2014, page 6.
_________________________________________________ Egalement publié dans les Nouvelles de Loire Atlantique, n°986 du 23 octobre 2014, page 6.
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