Lu dans Ouest-France de ce 24 juillet 2014
Tout le monde a pu constater le regain d’intérêt dont jouit la cartographie. Pour Robert D. Kaplan, la géographie est surtout un instrument dynamique. Un outil qui nous explique le passé et nous éclaire sur les conflits à venir.
Son livre s’articule en deux parties. L’analyse des penseurs (comment les appeler autrement, puisque leurs travaux débordent en permanence des frontières de l’histoire, de l’anthropologie, de la stratégie, de la géographie) : de Thucydide au géographe britannique du début du XXe siècle Mackinder.
« La seule chose qui dure, en général, est la position des peuples sur une carte. En des temps de grands bouleversements, les cartes gagnent ainsi en importance. Avec la rapidité des changements politiques, la carte, sans être déterminante, constitue une base pour éclairer la logique historique du futur ». C’est ainsi Robert D. Kaplan, l’un des penseurs stratégiques les plus en vue aux Etats-Unis, nous introduit dans son livre publié aux éditions du Toucan.
La revanche de la géographie, un livre auquel les universitaires pourront peut-être reprocher son aspect papillonnant, mais très stimulant. « Un livre prodigieux ! » selon Henry Kissinger. Pour Kirkus Review « Kaplan, c’est un réalisme d'airain, inébranlable, et une absence totale de sentimentalité » Son livre constitue une anticipation documentée des probables conflits à venir et une autocritique souvent stupéfiante de la politique étrangère américaine des vingt dernières années. Entre "Le Dessous des cartes" et "Le Monde en 2030" selon la CIA, appuyé sur une cartographie complète, ce livre est avant tout une analyse géostratégique américaine de l’instabilité du monde.
Lire la chronique de Ouest-France : http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/07/11/geopolitique-kaplan-geographie-livres-12167.html
Tout le monde a pu constater le regain d’intérêt dont jouit la cartographie. Pour Robert D. Kaplan, la géographie est surtout un instrument dynamique. Un outil qui nous explique le passé et nous éclaire sur les conflits à venir.
Son livre s’articule en deux parties. L’analyse des penseurs (comment les appeler autrement, puisque leurs travaux débordent en permanence des frontières de l’histoire, de l’anthropologie, de la stratégie, de la géographie) : de Thucydide au géographe britannique du début du XXe siècle Mackinder.
« La seule chose qui dure, en général, est la position des peuples sur une carte. En des temps de grands bouleversements, les cartes gagnent ainsi en importance. Avec la rapidité des changements politiques, la carte, sans être déterminante, constitue une base pour éclairer la logique historique du futur ». C’est ainsi Robert D. Kaplan, l’un des penseurs stratégiques les plus en vue aux Etats-Unis, nous introduit dans son livre publié aux éditions du Toucan.
« Mes reportages sur trois décennies m’ont convaincu que nous avons tous besoin de retrouver une sensibilité au temps et à l’espace. Elle s’est perdue à l’ère de l’information et de l’avion, où sont formées les élites qui influencent l’opinion publique en traversant océans et continents en quelques heures, ce qui leur permet de parler avec désinvolture d’un « monde plat » comme l’a dit le chroniqueur du New York Times Thomas L. Friedman. Or, les lecteurs doivent connaître un groupe de penseurs résolument hors mode, opposés à cette notion qui voudrait que la géographie n’importe plus ».
Lire la chronique de Ouest-France : http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/07/11/geopolitique-kaplan-geographie-livres-12167.html
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