La série documentaire française évènement "Apocalypse : 14/18" , réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle est programmée depuis le
18 mars 2014 sur France 2 (5 épisodes de 52 minutes).
Le documentaire
raconte pas à pas et à hauteur d’hommes, la Première Guerre mondiale, cent ans
après son déclenchement. La série documentaire est composée à 100% d’images
d’archives la plupart inédites, colorisées et sonorisées.
Le sacrifice d’une
génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et
total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu
supporter une telle horreur pendant quatre longues années ? La série Apocalypse
la 1ère Guerre
mondiale répond à ces questions fondamentales par une approche globale et un
regard sensible, à hauteur d’homme. Réalisée à partir de plus de 500 heures
d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleurs, elle nous
emmène sur les champs de bataille, dans la tête des gouvernants et des soldats,
mais aussi dans le quotidien des civils à l’arrière. Nous allons des tranchées
du nord de la France aux fronts moins connus de Russie, de Serbie, de Turquie,
de Palestine, où des millions de soldats, venus des cinq continents, vont
mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit. La narration porte les
voix, les souvenirs et les expériences de ces hommes et femmes afin de mieux
comprendre et ressentir ce qui a conduit « le monde d'hier » à l'apocalypse.
Auteurs : Daniel
Costelle, Isabelle Clarke. Réalisatrice : Isabelle Clarke. Commentaire français
dit par Mathieu Kassovitz. Musique originale : Christian Clermont.
Le mardi 18 mars 2014 à 20h.45, France 2 a diffusé les deux premiers épisodes : 6 millions de téléspectateurs !
Episode 1 – Furie – Mardi 18/03/14 – 20h45
Episode 1 – Furie – Mardi 18/03/14 – 20h45
11 novembre 1918. 11
heures du matin. Soudain, c’est le silence. Le soldat canadien George Price
vient de tomber. C'est l’un des derniers tués d’un immense carnage qui a fait
près de 10 millions de morts chez les militaires, 9 millions chez les civils et
21 millions de blessés. Comment en est-on arrivé là ? Quelle est l’origine de
cette furie qui va s’emparer du monde pendant quatre ans et qui va ruiner les
pays et provoquer la chute de plusieurs empires ? En ce début de XXe siècle, en
Europe, c’est encore la Belle Époque. Mais le 28 juin 1914 à Sarajevo,
l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, est
assassiné. Cet événement met le feu aux poudres des vieilles rancoeurs
nationales et patriotiques des monarchies européennes. Les grands industriels
préfèrent sans doute le conflit armé à celui larvé qui monte d’une classe
ouvrière. Quelques semaines après l’attentat de Sarajevo, l’Autriche-Hongrie
déclare la guerre à la Serbie et active ainsi le jeu des alliances entre États.
Le départ des troupes au combat est le miroir d’une inconscience collective qui
pense que la guerre va être courte et glorieuse. En août 1914, les Allemands ne
sont pas loin de Paris. Leur victoire semble proche, et l’enthousiasme devient
peur.
Episode 2 – Peur –
Mardi 18/03/14 – 21h35
27 août 1933. Prusse
orientale. Hitler et Goering, anciens combattants de 14-18, rendent hommage au
maréchal von Hindenburg, dans le cadre démesuré du monument dédié à la bataille
de Tannenberg. Hitler dit : « Tannenberg
est un symbole. C’est là, en 1914, que s’est joué le destin de l’Allemagne. » Pour Hindenburg, cette
bataille a été, vingt ans plus tôt, le moment le plus important de son
existence et de la Première Guerre mondiale. Alors que les Russes avancent en
territoire prussien, provoquant l’exode de populations allemandes qui fuient la
zone des combats, Hindenburg les arrête à Tannenberg. À l’Ouest, la percée
allemande est stoppée, in extremis, par les Français lors de la bataille de la
Marne. Après que chaque armée a essayé, en vain, de déborder l’adversaire, le
front occidental se fixe et s’enterre de la mer du Nord à la Suisse. Plus au
Sud, Italiens et Turcs (alors Ottomans) entrent aussi dans le conflit. Les
alliés britanniques et français font alors appel à leur empire : Canadiens,
Australiens, Néo-Zélandais, Sénégalais, Marocains, Algériens et Annamites
s’engagent dans la guerre. L’embrasement est maintenant mondial. L’hémorragie
semble inéluctable. Les champs de bataille sont un véritable enfer.
Pour aller plus
loin :
- Audoin-Rouzeau Stéphane et Becker Annette, 14-18,
retrouver la Guerre, Gallimard, Coll. Folio Histoire, 396 p.
- Becker Jean-Jacques, 2013, La Grande Guerre, Coll.
QSJ n°326, PUF. 128 p.
- Le Naour Jean-Yves, Les soldats de la honte, 2013, Ed. Perrin, Coll. Tempus,
- Duroselle Jean-Baptiste, 1994, La Grande Guerre des
Français, l’incompréhensible, Coll. Tempus, Perrin, 518 p.
- Prost Antoine, Winter Jay, 2004, Penser la Grande
Guerre, un essai d’historiographie, Points Histoire, Seuil. 350 p.
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