A la veille du 11 novembre, se tenait une réunion du conseil communautaire de Loire et Sillon à Quilly. De pure routine ? Marquée, en tout cas par une brièveté inhabituelle et par des allusions répétées à la participation de "l' Équipe de Loire et Sillon" au Marathon de New-York. Le "sponsoring" communautaire, c'est pour bientôt ? Mais, ce mercredi soir les conseillers communautaires ont plus que jamais été réduits au rôle des "muets du sérail", ces serviteurs du sultan, muets ou qui ne doivent surtout pas parler !
Car, en toute fin de séance, en "question diverse", était évoqué le seul point de l'ordre du jour qui prêtait vraiment à débat ce soir là. Ce ne fut pourtant que sous la forme d'une "communication du Président concernant l’avancement de la réflexion relative à l’évolution des compétences de la Communauté de Communes". Suivie d'aucun débat, sous le prétexte que l'étude engagée à ce sujet n'est pas encore mûre, pas avant le fin du premier semestre 2011.
Après la présentation, de l'inévitable "powerpoint" - préparé par la seule commission des finances - pas question donc d'un quelconque échange sur ce pré-bilan d'étape. Il ne s'agissait que de faire passer ce message de fond : OK pour la mise à plat des compétences, mais que ce soit surtout "dans les limites des moyens budgétaires communautaires". Ça promet !
Quant à la méthode, on voudrait confirmer que le conseil communautaire est réduit au rôle de chambre d'enregistrement - juste bon à voter les décisions du bureau - qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Les conseillers communautaires accepteront-ils encore longtemps de n'être ainsi pris que comme des simples machines à voter ? Plus que le décalage horaire avec New-York, c'est plutôt le déficit démocratique en Loire et Sillon qui les fatiguent.
Pourtant avec l'extension du périmètre des compétences communautaires, c'est bien là "la question des questions", annonciatrice de ce qui se prépare avec la réforme des collectivités territoriales en cours, qui obligera toutes les communes à entrer dans des EPCI.
En attendant Loire et Sillon - caricature de démocratie antiparticipative - a encore, on le voit bien, le souffle un peu court pour participer à ce bien plus modeste marathon démocratique local.
Car, en toute fin de séance, en "question diverse", était évoqué le seul point de l'ordre du jour qui prêtait vraiment à débat ce soir là. Ce ne fut pourtant que sous la forme d'une "communication du Président concernant l’avancement de la réflexion relative à l’évolution des compétences de la Communauté de Communes". Suivie d'aucun débat, sous le prétexte que l'étude engagée à ce sujet n'est pas encore mûre, pas avant le fin du premier semestre 2011.
Après la présentation, de l'inévitable "powerpoint" - préparé par la seule commission des finances - pas question donc d'un quelconque échange sur ce pré-bilan d'étape. Il ne s'agissait que de faire passer ce message de fond : OK pour la mise à plat des compétences, mais que ce soit surtout "dans les limites des moyens budgétaires communautaires". Ça promet !
Quant à la méthode, on voudrait confirmer que le conseil communautaire est réduit au rôle de chambre d'enregistrement - juste bon à voter les décisions du bureau - qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Les conseillers communautaires accepteront-ils encore longtemps de n'être ainsi pris que comme des simples machines à voter ? Plus que le décalage horaire avec New-York, c'est plutôt le déficit démocratique en Loire et Sillon qui les fatiguent.
Pourtant avec l'extension du périmètre des compétences communautaires, c'est bien là "la question des questions", annonciatrice de ce qui se prépare avec la réforme des collectivités territoriales en cours, qui obligera toutes les communes à entrer dans des EPCI.
En attendant Loire et Sillon - caricature de démocratie antiparticipative - a encore, on le voit bien, le souffle un peu court pour participer à ce bien plus modeste marathon démocratique local.
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