- Lien vers la page facebook de la communauté Redevance poubelles excessive en Loire et Sillon
https://www.facebook.com/riccls/
L'augmentation de 30% de la levée des bacs à ordures au 1er janvier prochain provoque la colère des usagers.
https://www.facebook.com/riccls/
L'augmentation de 30% de la levée des bacs à ordures au 1er janvier prochain provoque la colère des usagers.
Fausse alternative mais vraies augmentations
La CCLS a examiné le 3 décembre dernier, deux propositions de grilles tarifaires du ramassage des ordures ménagères pour 2016 au conseil communautaire : la proposition n°1 issue de la commission finances, et la proposition n°2 provenant de la commission environnement. Une fausse alternative pour une même surenchère des tarifs visant, cette fois, les levées des bacs des particuliers. Car, en fait, si "les services déchets et finances ont travaillé conjointement pour actualiser la prospective financière du budget déchets", nous sommes prévenus : "les excédents des années précédentes" ont jusqu'à présent "permis d'atténuer les augmentations de tarifs" - nous avions pourtant constaté l'inverse ! - pour 2016, "le produit global des redevances doit être augmenté pour équilibrer le budget"! Pure logique financière et budgétaire, à cent lieux de la notion d'un service public dû et rendu.
On part de ce constat : la présentation des bacs à la levée ne se fait plus qu'entre un quart et un tiers des occasions, soit d'une à deux fois par mois maximum. D'où cet aveu au cours de séance du conseil communautaire : il est envisagé de ne plus faire passer bientôt la benne qu'une fois tous les 15 jours ! L'idée, que nous annoncions depuis plusieurs mois, en a été publiquement émise par le vice-président en charge du dossier !
Pour 2016, dès le 1er janvier, les augmentations se concentrent sur les trois premières catégories de bacs qui concernent ... 98% des usagers ! Quant aux augmentations d'abonnement, elles resteront facturées en deux fois par année pour essayer de passer inaperçues.
Plus 30% par levée
Le tableau ci-dessous - avec les augmentations prévues calculées en rouge - indique des augmentations d'environ 30 % de chaque levée pour ces trois premières catégories de bacs, de 80 L à 240 L. Et le sac "prépayé" hors-bac augmente, lui, de 11,1% !
Ces augmentations "coup de massue" ont pour objectif de dissuader encore plus de présenter son bac à la levée. La presse nous informe (PO du 10 décembre) , juste avant la trêve des confiseurs, quel est celui des deux scénarios finalement adopté, en toute discrétion, par le conseil communautaire. Mais les deux allaient dans un même sens. Au nom du "tri sélectif" et de la "redevance incitative", purs et durs, on matraque les usagers de Loire et Sillon qui, à la veille de Noël, se passeraient volontiers de telles augmentations, s'ajoutant à tellement d'autres.
Les 75 centimes de trop
Ce n'est donc pas qu'une question de 0,75 centimes en plus par levée, à multiplier toutefois par le nombre de présentations du bac et de ses levées. C'est aussi et surtout une question de non-transparence démocratique, de gouvernance communautaire opaque, et d'une gestion calamiteuse du passage de la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) à la RI (redevance incitative) au cours des trois dernières années, dont on fait aujourd'hui lourdement payer la note aux usagers (investissements pour le puçage des bac et leur distribution, pour l'équipement informatique des bennes, l'installation des barrières automatiques des déchetteries, les logiciels de facturation, etc.). Ce sont les excédents générés jadis par la TEOM défunte, qui ont financé l'essentiel de tous ces équipements. Mais aujourd'hui que la cagnotte héritée des dernières années de la TEOM est totalement dépensée, on fait donc désormais payer plein pot les usagers par le biais de la nouvelle RI.
"Payez plus, mais vous aurez moins" !
Triomphe du principe : "payez plus pour avoir moins !", malgré les efforts réels de tri déjà largement consentis par tous. Mais vraie conséquence du remplacement d'un service public (l’enlèvement hebdomadaire à domicile des ordures ménagères) financé par l'impôt (la TEOM), par une prestation différenciée et individualisée, au paiement modulé par la RI (redevance incitative).
Il est temps que tous les décideurs de la CCLS - 1) élus du bureau communautaire qui décident vraiment, 2) technocrates des services qui élaborent, 3) élus commissaires aux finances et à l'environnement - très portés à la surenchère - qui valident, et autres 4) conseillers communautaires et qui entérinent dans l'unanimisme hyper-conformiste - prennent bien et toute la mesure de la colère provoquée par leurs décisions en la matière.
Elle s'exprime pourtant de plus en plus clairement ici et là, et sur les réseaux sociaux, notamment dans la Communauté FaceBook "Redevance poubelles excessive en Loire et Sillon". https://www.facebook.com/riccls/
____________________________
Bonus / Lire en ligne un relevé PDF des commentaires (anonymés) : Verbatim (10/12/2015).
Mise à jour du 11 décembre 2015
Un article de l'Echo de la Presqu'Île du 11 décembre, qui revient sur le conseil communautaire qui a adopté l'augmentation de 30% de la levée de nos poubelles à compter du 1er janvier 2016.
Il donne une petite idée de la tonalité des discussions en Conseil communautaire. On bavarde - dans le vide - sur une décision prise avant et ailleurs, et à la fin tout le monde vote à la quasi unanimité. Les rares qui contestent ne font que "gonfler" (c'est dit par le grand financier, au petit langage) les vrais décideurs de la "troïka" communautaire : bureau (maires et vice-présidents) + services (finances et environnement) + commissions (idem). Avec, au passage, une confirmation, par le maire responsable du dossier : "l'idée, à terme, est bien de passer tous les quinze jours". A bon entendeur, salut !
____________________________
Bonus / Lire en ligne un relevé PDF des commentaires (anonymés) : Verbatim (10/12/2015).
Mise à jour du 11 décembre 2015
Un article de l'Echo de la Presqu'Île du 11 décembre, qui revient sur le conseil communautaire qui a adopté l'augmentation de 30% de la levée de nos poubelles à compter du 1er janvier 2016.
Il donne une petite idée de la tonalité des discussions en Conseil communautaire. On bavarde - dans le vide - sur une décision prise avant et ailleurs, et à la fin tout le monde vote à la quasi unanimité. Les rares qui contestent ne font que "gonfler" (c'est dit par le grand financier, au petit langage) les vrais décideurs de la "troïka" communautaire : bureau (maires et vice-présidents) + services (finances et environnement) + commissions (idem). Avec, au passage, une confirmation, par le maire responsable du dossier : "l'idée, à terme, est bien de passer tous les quinze jours". A bon entendeur, salut !
Commentaires
Enregistrer un commentaire