Mon site perso de géographie critique et d’histoire locale,
sur les Territoires en partage à l’épreuve de l’espace (jy-martin.fr), a été hacqué.
Utilisant
une faille de protection dans une version ancienne de la plateforme en
open-source SPIP, des hackers baptisés « GasspEr » l’ont rendu totalement
inaccessible, comme beaucoup d’autres sous SPIP, de mairies, d’établissements
scolaires et de particuliers. Au passage ils se fichent de nous, ("Sorry
Admin but your site is not secure !"). Pour eux c’est un jeu, mais leur
capacité de nuisance est sans limite.
Je ne sais pas si je pourrai en récupérer totalement le contenu, textes
et images, car c’est techniquement compliqué et risqué. Pas sûr, par exemple,
de pouvoir réutiliser intégralement les bases de données sans les dégrader.
C’était la seconde version d’un site créé en 2001, alors que
j’étais encore en activité professionnelle, dont j’avais fait opportunément une
sauvegarde. L’actuel contenait plus de 100 articles en ligne, et comptait
plusieurs centaines de milliers de visiteurs.
Un travail de 7 ans de lectures, d’écriture, de mise en
forme et en ligne quasi réduit à néant.
Cela donne à réfléchir sur la non-pérennité des contenus et
archives numériques.
Je suis un peu dégoûté, mais pas découragé. Après tout, ne dit-on
pas qu’après quelques années un site est vieilli et obsolète ? Je vais y
réfléchir un peu pour la suite.
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