Les prochaines élections municipales se dérouleront dans un an, les 9 et 16 mars 2014, avec celles des délégués communautaires par fléchage. Les cantonales, rebaptisées "départementales", et les régionales sont, quant à elles, reportées en 2015.
Pour toutes les communes de 500 à 3500 habitants, le
gouvernement socialiste a substitué le scrutin de liste, qu'il juge plus clair,
au scrutin uninominal. Un projet de loi, adopté en conseil des ministres le 28
novembre 2012, avait prévu d'abaisser ce seuil 1000, et le débat parlementaire au Sénat
l’a descendu à 500 habitants.
Les candidats au mandat de délégué communautaire et de
conseiller municipal figureront sur une seule et même liste. Cette liste devra
respecter strictement la parité hommes – femmes.
Les premier(e)s de la
liste auront vocation à siéger au conseil municipal de leur propre commune et
au conseil communautaire de Loire et Sillon, tandis que les suivant(e)s
ne siègeront qu’en conseil municipal de leur commune.
Si ce nouveau mode de scrutin se confirme comme c'est
probable en débat parlementaire à l'Assemblée, il n’y aura donc plus de panachage, plus de
candidature isolée ni de raturage et l’ordre de présentation des candidats ne
pourra pas être modifié.
Le scrutin combinera à la fois le mode majoritaire et le
mode proportionnel. En effet, la liste qui aura obtenu la majorité absolue au
premier tour (ou qui sera en tête au second tour) obtiendra d’office la moitié
des sièges, les autres sièges étant répartis à la proportionnelle en fonction
du nombre de voix obtenues par chaque liste.
Au second tour, seules les listes ayant obtenu au moins 10 %
des suffrages exprimés pourront se présenter. Des listes pourront fusionner
entre elles, à la condition qu’elles aient obtenu au moins 5 % des suffrages et
que l’une d’entre elles en ait au moins obtenue 10 % pour se maintenir.
De nouvelles règles qui devraient à tout le moins, à gauche,
corriger les vieux rêves d’hégémonie hors de saison et freiner les tentations
nouvelles de domination au détriment des autres ? Et plaider, au contraire pour
un rassemblement dès le 1er tour de toutes les composantes de la gauche,
respectueuses de leurs différences, pour faire front uni à la droite dans un
canton et dans des communes majoritairement à gauche à tous les autres
scrutins.

Commentaires
Enregistrer un commentaire