Table ronde et débat express à la Conférence métropolitaine
Nantes Saint-Nazaire.
La métropole dans le grand bain de la connaissance :
La métropole dans le grand bain de la connaissance :
Selon la Lettre API spéciale Conférence métropolitaine, ce
n’est plus d’un accès à internet de 2
ou 4 méga octets (Mo) dont ont besoin de plus en plus d’entreprises, mais de
100 Mo. Le programme national "très haut débit", lancé en 2010, a chiffré à une
trentaine de milliards d’euros les investissements nécessaires pour couvrir 100
% du territoire français à l’horizon 2025.
Légende de la carte :
- Zone très dense (investissements engagés) Nantes
- Initiative privée annoncée. Les agglomérations et le nord littoral
- Pas d’initiative privée annoncée, tout le reste laissé aux investissements des collectivités.
- Zone très dense (investissements engagés) Nantes
- Initiative privée annoncée. Les agglomérations et le nord littoral
- Pas d’initiative privée annoncée, tout le reste laissé aux investissements des collectivités.
Source de la carte : La lettre API spéciale Conférence métropolitaine.
La zone très dense des seuls opérateurs privés correspond à
la Ville de Nantes. Les opérateurs ont manifesté leur intention d’investir,
mais sans engagement ferme, sur les zones moins denses des agglos de Nantes et
St-Nazaire et la presqu’île Guérandaise , dans les cinq à dix ans. Soit 65 % de
la population concernés avec 35 % des investissements nécessaires pour couvrir tout le
département. Un "écrémage" juteux qui privatise les bénéfices, au profit des
opérateurs privés, et socialise les coûts pour tout le reste du département, via
les collectivités territoriales : Région, Département, EPCI et communes.
Pour le président de la communauté de communes d’Erdre et Gesvres,
Dominique Garnier, « il faut que l’on intègre dans le SCOT la dimension
aménagement numérique. Le futur pôle métropolitain devra se saisir de cette
question. Si l’on souhaite que la métropole ait une dimension européenne, il
faut que l’aménagement numérique soit traité de la même manière que les flux de
transports, l’habitat, l’économie ».
A la fin de cette table ronde, M. D. Aubrit, de France-Télécom Orange, est intervenu pour indiquer que dans la partie blanche de cette carte - toujours à l’écran - il existait d’ores et déjà des liaisons très haut débit constituées par des offres spécifiques aux entreprises de "l’opérateur historique" dont il est le porte parole.
Je suis alors intervenu - du mieux que j’ai pu dans ces circonstances : dernier intervenant de la salle en toute fin de conférence… – pour souligner, en tant qu’élu de "l’entre-deux" de la zone blanche sur cette carte à l’écran, le constat que, dans ce débat, il avait été surtout question des besoins en "très haut débit" des entreprises, bien plus que de celui en "débit correct" des particuliers. Il y a pourtant là une 1ère dette numérique, socio-territoriale, qui est encore très loin d’être soldée.
Parler de "risque d’une nouvelle fracture numérique", comme le fait le dossier de la conférence remis à tous les participants, c’est admettre que l’ancienne n’a pas encore été résorbée. Une telle correction concernant notre commune de la Chapelle-Launay, fait pourtant de longue date l’objet d’âpres discussions avec D. Aubrit lui-même, entre autres.
Car, si "Le monde n’attend pas", thème de la Conférence métropolitaine, beaucoup trop d’usagers, eux, attendent un simple débit correct depuis trop longtemps : j'ai donc saisi cette occasion d' évoquer leur "frustration" et leur "colère".
Car, comment parler ainsi de la connexion "très haut débit" de la Métropole au monde globalisé, si nous ne sommes toujours pas en capacité d’apporter un débit Internet minimal et fiable à tous ses habitants ?
Dans son intervention finale - interrompue par un petit groupe de "féministes de La Barbe" dénonçant le manque de parité de la Conférence métropolitaine - Jean-Marc Ayrault, président de Nantes Métropole, a admis d'une phrase la légitimité de cette préoccupation d'un Internet haut débit correct de la part des petites communes de la Métropole.
"La question “Le monde n’attend pas: Sommes-nous prêts ?”, volontairement provocante, nous invite à réfléchir ensemble à la manière dont nous pouvons continuer à anticiper et maîtriser les flux, à nous projeter dans l’avenir. Le pôle métropolitain est justement l’outil qui nous permet de franchir cette nouvelle étape, et de passer de la stratégie à l’action sur des projets partagés. Le pôle métropolitain est un outil au service du développement des territoires. Il vise notamment à développer l’attractivité de la métropole, à en renforcer la cohésion sociale, à rapprocher urbain et rural et faire face aux défis environnementaux" a-t-il également dit.
Complément :
A la fin de cette table ronde, M. D. Aubrit, de France-Télécom Orange, est intervenu pour indiquer que dans la partie blanche de cette carte - toujours à l’écran - il existait d’ores et déjà des liaisons très haut débit constituées par des offres spécifiques aux entreprises de "l’opérateur historique" dont il est le porte parole.
Je suis alors intervenu - du mieux que j’ai pu dans ces circonstances : dernier intervenant de la salle en toute fin de conférence… – pour souligner, en tant qu’élu de "l’entre-deux" de la zone blanche sur cette carte à l’écran, le constat que, dans ce débat, il avait été surtout question des besoins en "très haut débit" des entreprises, bien plus que de celui en "débit correct" des particuliers. Il y a pourtant là une 1ère dette numérique, socio-territoriale, qui est encore très loin d’être soldée.
Parler de "risque d’une nouvelle fracture numérique", comme le fait le dossier de la conférence remis à tous les participants, c’est admettre que l’ancienne n’a pas encore été résorbée. Une telle correction concernant notre commune de la Chapelle-Launay, fait pourtant de longue date l’objet d’âpres discussions avec D. Aubrit lui-même, entre autres.
Car, si "Le monde n’attend pas", thème de la Conférence métropolitaine, beaucoup trop d’usagers, eux, attendent un simple débit correct depuis trop longtemps : j'ai donc saisi cette occasion d' évoquer leur "frustration" et leur "colère".
Car, comment parler ainsi de la connexion "très haut débit" de la Métropole au monde globalisé, si nous ne sommes toujours pas en capacité d’apporter un débit Internet minimal et fiable à tous ses habitants ?
Dans son intervention finale - interrompue par un petit groupe de "féministes de La Barbe" dénonçant le manque de parité de la Conférence métropolitaine - Jean-Marc Ayrault, président de Nantes Métropole, a admis d'une phrase la légitimité de cette préoccupation d'un Internet haut débit correct de la part des petites communes de la Métropole.
"La question “Le monde n’attend pas: Sommes-nous prêts ?”, volontairement provocante, nous invite à réfléchir ensemble à la manière dont nous pouvons continuer à anticiper et maîtriser les flux, à nous projeter dans l’avenir. Le pôle métropolitain est justement l’outil qui nous permet de franchir cette nouvelle étape, et de passer de la stratégie à l’action sur des projets partagés. Le pôle métropolitain est un outil au service du développement des territoires. Il vise notamment à développer l’attractivité de la métropole, à en renforcer la cohésion sociale, à rapprocher urbain et rural et faire face aux défis environnementaux" a-t-il également dit.
Complément :
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"Un investissement public indispensable pour éviter la fracture numérique"
Stéphane Le Lux, pdg de Tactis, analyse la situation du haut débit en Loire-Atlantique. Il estime que pour équiper un tiers des lignes du département, essentiellement en milieu rural, un investissement public important sera nécessaire. Écouter sur la page du site CG44
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