La mise en ligne récente sur le site WikiLeaks de nombreuses vidéos piratées de l’armée US sur la guerre en Afghanistan, a certes confirmé la puissance des médias coopératifs. Pour autant, selon C.Christensen (dans le Monde Diplo de septembre), ce coup d’éclat ne valide aucunement les trois grands "mythes de l’ère numérique".
• D’abord, la confusion répandue qui met dans le même panier toutes les formes de médias "sociaux" (blogs, twitter, Facebook, YouTube ou WikiLeaks). Même avec une technologie commune, ces supports ne forment certes pas un ensemble homogène. Car, plus que jamais, « une information n’a de valeur que si elle est vérifiable. Les médias "sociaux" ne sont pas tous égaux face à l’information ».
• Ensuite, l’État-nation n’est pas en voie de disparition. « Une large part du discours qui glorifie Internet repose sur l’idée que nous vivons désormais dans un monde dépourvu de frontières ». Mais c’est justement parce que les législations nationales de Suède et d’Islande, plus exigeantes en matière de protection des sources et de transparence de l’édition numérique, que l’épisode de WikiLeaks a été possible et reçu comme crédible.
• Enfin, ce que disait Mark Twain pour lui même ("Les nouvelles concernant ma mort sont très exagérées" ), est également vrai pour le journalisme. Certes, l’évolution de la technologie oblige à redéfinir ou, en tous cas, à préciser le sens du mot "journalisme", en réaffirmant le rôle central de cette profession dans la diffusion de l’information.
Conclusion ? « L’idée que l’accès à une information "brute" est en soi porteur de changement radical, s’avère aussi naïve que celle qui attribue le même pouvoir intrinsèque de la technologie. L’information, tout comme la technologie, n’est utile que grâce aux connaissances et aux compétences qui permettent d’en faire un usage pertinent ». Dont acte.
• D’abord, la confusion répandue qui met dans le même panier toutes les formes de médias "sociaux" (blogs, twitter, Facebook, YouTube ou WikiLeaks). Même avec une technologie commune, ces supports ne forment certes pas un ensemble homogène. Car, plus que jamais, « une information n’a de valeur que si elle est vérifiable. Les médias "sociaux" ne sont pas tous égaux face à l’information ».
• Ensuite, l’État-nation n’est pas en voie de disparition. « Une large part du discours qui glorifie Internet repose sur l’idée que nous vivons désormais dans un monde dépourvu de frontières ». Mais c’est justement parce que les législations nationales de Suède et d’Islande, plus exigeantes en matière de protection des sources et de transparence de l’édition numérique, que l’épisode de WikiLeaks a été possible et reçu comme crédible.
• Enfin, ce que disait Mark Twain pour lui même ("Les nouvelles concernant ma mort sont très exagérées" ), est également vrai pour le journalisme. Certes, l’évolution de la technologie oblige à redéfinir ou, en tous cas, à préciser le sens du mot "journalisme", en réaffirmant le rôle central de cette profession dans la diffusion de l’information.
Conclusion ? « L’idée que l’accès à une information "brute" est en soi porteur de changement radical, s’avère aussi naïve que celle qui attribue le même pouvoir intrinsèque de la technologie. L’information, tout comme la technologie, n’est utile que grâce aux connaissances et aux compétences qui permettent d’en faire un usage pertinent ». Dont acte.
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