Pour l'accès au très haut débit Internet (ADLS) dans une petite commune rurale / péri-urbaine de Loire et Sillon
L’amélioration de la desserte ADSL pour tous les habitants de la commune de la Chapelle Launay est, bien entendu, une priorité de la municipalité qui reste attentive à sa mauvaise qualité et la fracture numérique/territoriale qu'elle constitue.
Au cours de l’exercice 2009-2010 elle a multiplié les contacts mails, courriers et rencontres avec l' adjoint au directeur régional de France Télécom/Orange (FT) chargé des relations avec les collectivités territoriales, pour lui faire part de ses attentes et de ses perspectives.
Mais France Télécom a uniquement répété des travaux en centre-bourg entre Mairie et boulangerie. Confiés à des boites sous-traitantes, jamais les mêmes, il s’agissait officiellement de corriger l’écrasement d’un câble remontant aux anciens travaux d’aménagement du centre bourg. De l’aveu des intervenants eux-mêmes, rien que du « bidouillage » sur un « réseau pourri. » Ces travaux ont donc surtout eu comme conséquence de perturber gravement la desserte téléphonique au centre et en contrebas du bourg. Comble de malchance, des travaux sur le réseau d’assainissement ont de plus provoqué une rupture de câble téléphonique qui n’était pas assez profondément enterré et mal signalé. Les abonnés légitimement mécontents se sont retournés en nombre vers la mairie, qui n’a pu que relayer leurs demandes vers FT.
Résultat : aucune amélioration de la desserte ADSL à ce jour. La municipalité continue donc de considérer que la bonne solution pour l’amélioration de la desserte ADSL dans la commune passe par le tirage d’une fibre optique depuis la borne du Tillon jusqu’au centre bourg, avec installation d’un DSLAM propre à la commune, seuls susceptibles d’améliorer le débit en cœur de bourg et dans les hameaux les plus proches, dont celui de la Haulais.
Par ailleurs, le conseil général, que nous avons rencontré à ce sujet, qui dans un premier temps s’est montré convaincu et attentif à notre projet, est désormais en retrait – sans doute à cause de ses problèmes de budget – et s’en tient désormais uniquement au financement des kits satellitaires pour les particuliers se situant géographiquement exclusivement dans les "zones grises" de la Basse Chapelle estuarienne.
De son côté, le représentant de FT avec lequel nous restons en contact, fait la sourde oreille, ne voulant manifestement plus envisager d’autres travaux que ceux déjà effectués en centre bourg. Plus gênant, malgré les engagements pris, il tarde à fournir les informations sur le réseau – apparemment classées « secret commercial » vis à vis de la concurrence des autres FAI – pourtant absolument nécessaires à l’établissement d’un dossier technique sur ce projet.
Cependant, entre-temps, le gouvernement a annoncé en juin dernier un programme « très haut débit », destiné à « soutenir, par un cofinancement de l’État, les projets d’aménagement numérique portés par les collectivités territoriales et s’inscrivant en complémentarité avec ceux des opérateurs, dans les conditions prévues par la loi de décembre 2009 de lutte contre la fracture numérique ». Son volet B prévoit de « soutenir les projets d’aménagement numérique "très haut débit" des collectivités territoriale ».
Dès juillet, un recensement des projets des collectivités locales devait avoir lieu, avec notamment un appel à "projets pilotes" en vue d’expérimenter les conditions du déploiement du très haut débit, associant opérateurs privés et collectivités territoriales.
On peut évidemment craindre un effet d'annonce sans véritable lendemain de la part du gouvernement. Mais soucieuse de ne rater aucune possibilité d’amélioration, la municipalité de la Chapelle Launay va donc néanmoins inscrire la commune dans ce dispositif. Mais cela exigera alors que FT fournisse les infos nécessaires à la définition et au montage d’un tel dossier.
L’amélioration de la desserte ADSL pour tous les habitants de la commune de la Chapelle Launay est, bien entendu, une priorité de la municipalité qui reste attentive à sa mauvaise qualité et la fracture numérique/territoriale qu'elle constitue.

Mais France Télécom a uniquement répété des travaux en centre-bourg entre Mairie et boulangerie. Confiés à des boites sous-traitantes, jamais les mêmes, il s’agissait officiellement de corriger l’écrasement d’un câble remontant aux anciens travaux d’aménagement du centre bourg. De l’aveu des intervenants eux-mêmes, rien que du « bidouillage » sur un « réseau pourri. » Ces travaux ont donc surtout eu comme conséquence de perturber gravement la desserte téléphonique au centre et en contrebas du bourg. Comble de malchance, des travaux sur le réseau d’assainissement ont de plus provoqué une rupture de câble téléphonique qui n’était pas assez profondément enterré et mal signalé. Les abonnés légitimement mécontents se sont retournés en nombre vers la mairie, qui n’a pu que relayer leurs demandes vers FT.
Résultat : aucune amélioration de la desserte ADSL à ce jour. La municipalité continue donc de considérer que la bonne solution pour l’amélioration de la desserte ADSL dans la commune passe par le tirage d’une fibre optique depuis la borne du Tillon jusqu’au centre bourg, avec installation d’un DSLAM propre à la commune, seuls susceptibles d’améliorer le débit en cœur de bourg et dans les hameaux les plus proches, dont celui de la Haulais.
Par ailleurs, le conseil général, que nous avons rencontré à ce sujet, qui dans un premier temps s’est montré convaincu et attentif à notre projet, est désormais en retrait – sans doute à cause de ses problèmes de budget – et s’en tient désormais uniquement au financement des kits satellitaires pour les particuliers se situant géographiquement exclusivement dans les "zones grises" de la Basse Chapelle estuarienne.
De son côté, le représentant de FT avec lequel nous restons en contact, fait la sourde oreille, ne voulant manifestement plus envisager d’autres travaux que ceux déjà effectués en centre bourg. Plus gênant, malgré les engagements pris, il tarde à fournir les informations sur le réseau – apparemment classées « secret commercial » vis à vis de la concurrence des autres FAI – pourtant absolument nécessaires à l’établissement d’un dossier technique sur ce projet.
Cependant, entre-temps, le gouvernement a annoncé en juin dernier un programme « très haut débit », destiné à « soutenir, par un cofinancement de l’État, les projets d’aménagement numérique portés par les collectivités territoriales et s’inscrivant en complémentarité avec ceux des opérateurs, dans les conditions prévues par la loi de décembre 2009 de lutte contre la fracture numérique ». Son volet B prévoit de « soutenir les projets d’aménagement numérique "très haut débit" des collectivités territoriale ».
Dès juillet, un recensement des projets des collectivités locales devait avoir lieu, avec notamment un appel à "projets pilotes" en vue d’expérimenter les conditions du déploiement du très haut débit, associant opérateurs privés et collectivités territoriales.
On peut évidemment craindre un effet d'annonce sans véritable lendemain de la part du gouvernement. Mais soucieuse de ne rater aucune possibilité d’amélioration, la municipalité de la Chapelle Launay va donc néanmoins inscrire la commune dans ce dispositif. Mais cela exigera alors que FT fournisse les infos nécessaires à la définition et au montage d’un tel dossier.
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