Dans l'éditorial du dernier "Journal des habitants" de la communauté de communes de Loire et Sillon (n°15 juillet 2010), le Président Chauveau se livre à un ardent plaidoyer en faveur de la solidarité communautaire, sous le titre "Tous ensemble nous serons plus forts". Passant de l'Europe de 1987 - bien que les promesses d'alors de Jacques Delors (PS) sur les politiques européennes de cohésion économique et sociale n'aient guère été tenues depuis - à la CCLS de 2010, il en appelle une nouvelle fois à l'esprit communautaire de "coopération et de solidarité".
Pour cela il prend appui sur les exemples du PEM Pôle d'échanges multimodal de la gare de Savenay et du "pôle structurant" de Savenay dans le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) métropolitain, dans le but "tirer vers le haut" le territoire, à travers un marketing actif auprès des "porteurs de projets".
Certes l'avenir de Loire et Sillon est-il métropolitain, une position que je défends moi-même depuis bien des années, tout en soulignant ses limites. Car comment à la fois "tirer vers le haut" le développement économique, tout en maintenant "l'identité territoriale".
Cet appel au consensus communautaire, s'il pointe bien certains enjeux du territoire, fait donc bon marché des contradictions et clivages qui s'y déploient, à commencer par celui entre gauche et droite.
Pour moi, cette différence gauche - droite n'est certes pas soluble dans un esprit communautaire consensuel, parce qu'il vise surtout à occulter les problèmes et à enfumer les choix nécessaires à leur résolution.
Le débat doit donc être approfondi sans faux-semblants sur tous ces sujets.
Pour cela il prend appui sur les exemples du PEM Pôle d'échanges multimodal de la gare de Savenay et du "pôle structurant" de Savenay dans le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) métropolitain, dans le but "tirer vers le haut" le territoire, à travers un marketing actif auprès des "porteurs de projets".
Certes l'avenir de Loire et Sillon est-il métropolitain, une position que je défends moi-même depuis bien des années, tout en soulignant ses limites. Car comment à la fois "tirer vers le haut" le développement économique, tout en maintenant "l'identité territoriale".
- Quel développement économique ? Celui d'un modèle entrepreneurial et managérial qui, à travers les implantations des zones commerciales et artisanales ne profite qu'à deux ou trois communes sur les huit de la communauté de communes ? Et qui au demeurant a du "plomb dans l'aile", avec la suppression de la Taxe professionnelle et la continuation d'une multi-crise dont on ne voit pas le bout, ni sans doute encore tous les effets.
- Pour quelle identité territoriale ? Celle d'un mythique "poumon vert" rural ou d'un espace carrefour périurbain, clé logistique de la métropole ?
Cet appel au consensus communautaire, s'il pointe bien certains enjeux du territoire, fait donc bon marché des contradictions et clivages qui s'y déploient, à commencer par celui entre gauche et droite.
Pour moi, cette différence gauche - droite n'est certes pas soluble dans un esprit communautaire consensuel, parce qu'il vise surtout à occulter les problèmes et à enfumer les choix nécessaires à leur résolution.
Le débat doit donc être approfondi sans faux-semblants sur tous ces sujets.
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